Anne Thébaud (samedi, 29 mars 2008)
« Elle croyait naïvement qu’écrire allègerait sa peine, ouvrirait une brèche. Les mots n’empêchent pas de se cogner contre les murs, l’ivresse est brève de sentir les ailes du temps battre à ses tempes. L’écriture lui apporte le trop-plein de la conscience en effervescence et c’est dans ces alluvions brassées par le courant cérébral qu’elle accède momentanément à la vie. »
Anne Thébaud
Sentinelle
Maurice Nadeau, 2007
Sentinelle
Maurice Nadeau, 2007
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