Mathieu Bénézet, "Résumant ma tristesse" — 7 février 1946 - 12 juillet 2013
« n’y pense pas cette morte baisers
petites bras
douleur disaient tes mots tu n’écris
pas tout le monde a
des accidents aujourd’hui il y a
une mère
dans toute parole et enfant
n’y pense pas ne dis
pas j’ai quitté d’habiter
et pour le cœur
c’était nous
cette année vous mourrez de froid
cendres,
cendres cette légèreté du cœur
c’est un rêve d’un autre hiver où je crus
dormir et je pleurais, va
séparer fut léger — tendre
neige tendre (et je pleurais)
ce rêve où tu pleuras (et je dormais)
va,
ce fut un rêve noir hiver
résumant ma tristesse
noir poème tel qu’on peut rencontrer
des tombes qui veux me blesser d’écrire »
Mathieu Bénézet
Résumant ma tristesse
avec quatre sérigraphies en deux noirs de Raquel
4 exemplaires sur Japon nacré, 40 exemplaires sur vélin de Rives
à Passage, 1981
repris in Le Travail d’amour, Flammarion, 1984