Emmanuel Hocquard, Raquel, « Du 1er janvier »
« Les champs décolorés et la chaleur aussi paraissaient sans limites.
Sans violence. Jour après jour. Fixant la contrée dans ses habitudes et son isolement.
Comptant les pas.
C’est un murmure loin de l’été.
Dans le froid, un petit feu qui réchauffe mal.
Quand on va tomber de sommeil, le silence sépare du peu de bruit que font ceux qui parlent.
Le costume lui-même devient un accident.
Une étendue vide en forme d’arc-en-ciel.
Emmanuel Hocquard
Du 1er janvier
avec une gouache de Raquel
200 exemplaires sur vélin d’Arches, tous numérotés.
Exemplaire n° 41, avec un envoi
Orange Export Ltd, 1980