Li Shang Yin, « Fleurs qui tombent »
Voici que l’invité quitte mon haut pavillon ;
Dans le petit jardin, les fleurs volettent de ci de là,
Grandes et petites sur le chemin sinueux ;
De loin elles accompagnent le soleil vers son déclin.
Le cœur brisé, comment pourrais-je les balayer ?
Je les supplie du regard pour qu’elles s’en reviennent.
Cœur tendre se consume avec le printemps,
Ce qu’il gagne : un vêtement mouillé de larmes.
Li Shang Yin (812-858)
Poèmes
Traduit du chinois par Marie-Thérèse Lambert
Versant Est, 1980