UA-62381023-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

haizi

  • Haizi, « Maison »

    haizi.jpg

    DR

     

    « Tu as au matin fait tomber

    une première goutte de rosée

    pour sûr, cela touchait à ton amour

    à midi, quand tu as fait boire les chevaux

    tu t’es tenu un instant sous un jeune rameau

    et cela aussi touchait à elle

    et dans la lumière du soir

    tu es assis dans la maison, sans bouger

    et cela encore touche à elle

     

    tu ne peux pas le nier

     

    l’immense soleil se retire, sable et boue se confondent,

    détale le vent fou,

    ciel et terre de pluie détrempés sanglotent sans fard ni feinte

    et la maison d’amour est tendrement assise

    elle recouvre une mère, elle recouvre un fils

     

    te recouvre et moi aussi »

    1985

     

    Haizi – Zha Haisheng, 1964-1989

    Traduit du chinois par Romain Graziani

    In Le ciel en fuite – Anthologie de la nouvelle poésie chinoise

    Édition établie par Chantal Chen-Andro & Martine Valette-Hémery

    Circé, 2004

    http://www.editions-circe.fr/livre-Le_ciel_en_fuite_%E2%80%93_Anthologie_de_la_nouvelle_po%C3%A9sie_chinoise-224-1-1-0-1.html