Lu Yu, « La nuit du 18e jour du 7e mois, composé sur l’oreiller »
« un éclair jaillit, il fait clair comme en plein jour
pas encore apaisé le tonnerre gronde
les nuages défilent confusément puis disparaissent
lentement monte la lune solitaire
dans les herbes couvertes de rosée des criquets conversent
le vent dans les branches effraie les pies
dès que la fraîcheur naît je me sens enfin à l’aise
je dors profondément jusqu’à ce qu’à la fenêtre il fasse jour »
Lu Yu
Le vieil homme qui n’en fait qu’à sa guise
Poèmes choisis et traduits du chinois par Cheng Wing fun & Hervé Collet
Moundarren, 1995, rééd. 2012
Commentaires
Merci, Claude Chambard, cette collection est d'ailleurs merveilleuse. Dommage que les prix des ouvrages soient assez élevés mais on fait des sacrifices pour s'en procurer, et leur lecture demeure un long bonheur !
Bien à vous.
Bon, j'ai enfin compris qu'il fallait s'identifier !!!!
Magnifique livre.